Dans Villeray, Hydro-Québec a dû mettre un terme prématurément à son projet pilote en raison d’un manque flagrant d’acceptabilité sociale. Sur 18 467 compteurs prévus, plus de 6500 compteurs émetteurs de radiofréquences n’ont jamais pu être installés car les résidents ont refusé d’ouvrir leur porte aux techniciens. Au moins 37 demandes officielles de retrait de nouveaux compteurs installés sans le consentement des résidents sont parvenues à la direction d’Hydro-Québec.
Exposée depuis l’automne 2011 à la présence des nouveaux compteurs dans leur domicile, une large partie de la population de Villeray sert toujours de cobaye dans le cadre d’un projet pilote mettant à l’essai les compteurs “intelligents” d’Hydro-Québec.
( Téléjournal Montréal; Anne-Marie Dussault fait le point avec le journaliste scientifique Michel Rochon ici )
( album photo ici )
Ces nouveaux compteurs représentent un risque pour la santé publique en raison des radiofréquences qu’ils émettent en permanence?
( Rapport du Dr David O. Carpenter déposé devant la Régie de l’Énergie du Québec ici )
Les “smart meters” sont vivement contestés partout en Amérique du nord tant aux États-Unis, en Australie qu’au Canada ( Alberta et C.-B. ). La contestation s’organise aussi au Québec.
Nous demandons au gouvernement du Québec:
1) Qu’il impose à Hydro-Québec un moratoire immédiat à l’installation de tout compteur émetteur de radiofréquences en raison des risques sérieux qu’ils représentent pour la santé humaine;
2) Qu’une commission d’enquête itinérante, publique et transparente, composée de manière paritaire, soit créée, sous l’égide du Bureau d’audiences publiques en environnement (BAPE), afin de bien évaluer le projet dans son ensemble et de faire le point sur les risques liés à l’électropollution;
3) Qu’il exige d’Hydro-Québec qu’elle accorde à tout abonné, sur simple demande écrite, sans tracasserie administrative ni frais supplémentaire, le remplacement rapide de tout compteur émetteur de radiofréquences déjà installé par un compteur électromécanique, ainsi que le droit de conserver les compteurs électromécaniques déjà installés.